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L'action de Dieu dans ma Vie !

22 mai 2006

Avec du recul

Le chemin de la guérison est long, très long, tumultueux, douloureux mais on peut arriver beaucoup plus qu'on ne le croit à s'en sortir. Arrivés au sommet de la guérison, c'est le bonheur, un apéritif du ciel, je suis entré dans une louange permanente.

Voici quelques points qui m'ont aidé à m'en sortir...

 

--> La volonté. Pour s'en sortir, il faut le vouloir ! Le Seigneur ne peut rien faire si l'on n'est pas ouvert et si l'on ne souhaite pas changer. Si on se plait dans une situation homosexuelle qui nous apporte quelques plaisirs simplement immédiat mais très souvent une très grande déception par la suite, le Seigneur ne peut rien faire. Il nous laisse libre de le choisir, libre par Amour...

J'ai eu l'immense grâce de vouloir toujours m'en sortir, de vouloir changer et je savais pertinament que Dieu seul pouvait changer cette situation. Il faut le vouloir. Jésus demande d'ailleurs au paralysé s'il souhaite guérir : "Veux-tu guérir ?" J'avais lancé une sorte de défis au Seigneur : celui de la guérison...Oui, la guérison, je la voulais, je l'hurlais au Seigneur et d'un côté, je lui faisais confiance, même si je ne sais pas où j'allais, même si je ne comprenais pas pourquoi je souffrais et surtout quand ces souffrances s'arrêteraient !? Le Christ a certainement dû se poser ces questions lors de sa véritable Passion, comme la Vierge Marie..."Quand arrêteront-ils ?". Le Christ s'est posé ses questions mais a aussi prié : "Père, que tout se passe selon ta volonté "...

 

--> La prière. J'ai prié sans cesse le seigneur, le suppliant de m'en sortir. Il me semble super important de revenir aux sources: l'adoration eucharistique et la confession. Je te conseille vraiment d'ouvrir ton coeur au Christ, Il en fera des merveilles. Laissons-nous guider par son coeur brûlant d'amour.

Ma guérison ne s'est pas faite du jour au lendemain, mais en plusieurs mois grâce notamment à cette adoration eucharistique. Le fait d'ouvrir au Christ ses blessures, de lui les présenter les purifie, les ouvre encore. Cela fait mal, cela a provoqué mon incompréhension (pourquoi , pourquoi ?) pendant des mois. Si seulement, j'avais compris que le Seigneur ouvrait la blessure pour la refermer...Et pourant, je ne citerai pas ton prénom, mais peut-être te reconnaîtras-tu si un jour tu lis ces pages, tu n'avais cessé de me le répeter.

 
--> En parler. Il faut absolument sortir de son isolement, sortir de soi-même. On s'enferme nous-même en recherchant dans un partenaire de même sexe son sauzie. Il faut parler à des personnes de confiance. Prier pour trouver un prêtre, une communauté religieuse qui puisse t'accueillir, t'aimer, autant que j'ai recu d'Amour de ceux qui m'ont accueillis.

Il faut prier pour que naissent des communautés qui accueillent les homosexuels. Il nous faudrait une Mère Térésa par homosexuel ! J'ai eu l'immense grâce de trouver ce lieu d'accueil, de trouver des amis de confiance, qui m'aimait pour ce que j'étais. Il ne faut pas être tout seul pour traverser cette épreuve. C'est la raison pour laquelle je crée ce site. Il faut s'exprimer, échanger sur ce sujet.

 

--> L'homosexualité n'est pas moi ! Au risque de me répeter: nous ne sommes pas réduit à notre homosexualité ! L'homosexualité est une partie importante peut-être de notre personnalité mais nous ne sommes pas homosexuel, tout simplement, enfant de Dieu. Il faut essayer tant que possible, de vivre une vie de chrétien, sans être omnibulé par son homosexualité : nous sommes tous appelés à la sainteté, homos ou pas !

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26 février 2006

Les causes

Me revoilà pour publier aujourd'hui un article consacré plus particulièrement aux causes de mon homosexualité.

Je veux préciser que ces causes me sont propres: elles ne sont pas communes à toutes les personnes homosexuelles, bien que certaines d'entre elles se retrouvent dans ces causes.

 
Comme je le racontais plus haut, j'ai découvert les causes principales de mon homosexualité au moins trois ans après avoir découvert mon homosexualité elle-même. Que de blessures, de déchirures, d'incompréhension...Mais, je tiens à souligner, qu'au-delà de toute cette souffrance, se trouvait la lumière. J'ai eu du mal à la voir, à l'espérer, à y croire, certes, mais maintenant je sais qu'Il est Amour, Lumière pour éclairer nos routes et qu'en plus, Il nous donne Marie, pour avancer sur le chemin de

la Vie. C'est

pas beau tout ca ?

 
Je repère trois grandes blessures intérieures qui m'ont attirer vers les personnes du même sexe, mais je préfère n'en développer qu'une.

Je n'ai pas le courage de développer les deux autres causes, notamment des attouchements que j'ai subi en classe de sixième. Vous pouvez prier pour mon pardon...

 

Mon père fut très absent dans mon adolescence et dans ma fin "d'enfance". Absorbé par divers problèmes, Papa a toujours été pour moi un "père absent", lointain, distant, agressif, violent... Je ne voyais pas sa tendresse. Je me demandais  souvent pourquoi "Il nous avait fait si c'était pour nous aimer comme il nous aimait"...J'ai été frustré par cet élément masculin et je l'ai cherché quelques années plus tard, inconsciemment, à travers un aute homme.

Je vous livre ce que j'écrivais sur mon papa à l'époque: "mon père n'a jamais été celui que j'aurais aimé avoir et en voilà la cause, j'en veux terriblement à mon père alors qu'il n'y est pour rien, il a beaucoup souffert pour X raisons toute sa vie, mais j'ai trop de mal à oublier cela, c'est comme s'il avait une dette envers moi, que c'était réellement à cause de lui, je lui en veux trop, je suis dur avec lui "

 

Paralèlement à ce père absent, ma mère essayait de prendre le dessus puisque Papa ne s'imposait guère. Il fallait donc une personne autoritaire pour "garder l'ordre". Maman, je le pense très fortement, a essayé de chercher en moi ce que Papa ne lui donnait pas ou peu : de la tendresse, de l'affection, de l'Amour 

Ultra sensible, j'ai été affecté par cette domination maternelle et cette absence paternelle qui m'ont réciproquement, repoussé du sexe féminin et attiré vers le sexe masculin, à la recherche de ce que je n'ai pas eu et pour ne plus voir "ce que j'ai trop eu".

22 février 2006

Enfant de Dieu avant d'être homo !

Durant trois années, j'étais persuadé d'être responsable de ce qui m'arrivait. Je ne savais pas pourquoi j'étais comme cela, je n'imaginais pas qu'il y avait autant de causes, pour moi c'était à cause de moi, je me pensais déréglé par ma perversité. Les autres avaient de la chance d'être normaux...


Mais, 3 ans plus tard, j'ai eu la grâce miraculeuse de rencontrer un prêtre et de me confier entièrement à Lui. Et là, les choses se sont acclérés. Ce fut la galère pendant un an. Un gouffre. Une tempête, une tornade. Un redoublement de questions car j'arrivais aux sources de mes souffrances. Le Seigneur appuyait sur mes blessures, sans que je comprenne le but : me guérir. Un geste de tendresse. Et pourtant, j'en étais révolté. Je découvrais toutes mes blessures, les causes et ne comprenait plus rien. Révolté contre le Christ, révolté contre ce  qu'Il a  laissé faire dans ma vie, révolté d'avoir laissé libre  les hommes...

Deo gratias, le Seigneur m'a mis des ami(e)s sur ma route.

 
Durant cette année (si dure mais si remplies de grâces), j'ai compris progressivement que je n'y étais pour rien dans mon homosexualité. Je n'ai strictement rien fait pour l'être ou le devenir. J'ai "bénéficié" de situations, blessures, et de différentes causes dont je parlerai plus tard.

Je n'y suis pour rien au niveau de ma tendance, mais au niveau d'un éventuel passage à l'acte, j'y aurai été pour quelque chose.

J'ai alors compris que la situation était comme cela, je n'y pouvais rien, même si cela fut dur d'accepter. Nous sommes donc innocents. Innocents de notre tendance mais pas de nos actes. Parallèlement, je pensais qu'une nouvelle vie était possible car Dieu est vivant.

 
Le Seigneur, contrairement à ce que j'ai pu longtemps croire ne m'a pas puni mais au contraire : béni !!!! Aimer, aimer, aimer et aimer. Tellle était l'action du Seigneur. Voici ce qu'Il fait avec nous et ce qu'Il fait particulièrement avec les pauvres de coeur.  D'où la nécessité d elui offrir son coeur et de s'abandonner à Lui, de reconnaître sa faiblesse, sa pauvreté, et de tout lui donner : Il s'en occupe tellement bien ! Pourquoi aller chercher ailleurs ce que nous ne trouverons pas  !? Il est le Bonheur...Regardons Adam et Eve, ils avaient tout. et pourtant ils sont allés chercher quelque chose ailleurs et ils ont été déçus.

Si les hommes, même catholique, te condamnent et te marginalisent, ce n'est pas la même chose pour Dieu. Le Seigneur t'aime tel que tu es, Il veut ton bonheur et Il veut quelque  chose de vrai, quelque chose de beau, pour toi. Il veut que tu portes du fruit pour Sa Gloire.

 

Nous ne sommes pas homosexuel(les) mais portons une tendance homosexuelle. Mais, là n'est pas l'essentiel. Je ne suis pas X, 18 ans, gay. Non, non, enfant de dieu avant tout. Cette tendance peut prendre de la place dans ta vie, dans ta personnalité, dans ton caractère mais tu ne peux pas te réduire à cela. L'homosexualité ne peut pas nous caractériser. Il y a quelque chose de plus profond en nous. Quelque chose de plus vrai.

22 février 2006

"Aimez-vous les unes les autres, comme je vous ai aimé"

J'ai eu la chance d'avoir des frères et soeurs en Jésus qui m'ont aidé. Comment vous remercier ? Vous qui m'avez aidé, qui avez prier pour moi, m'avez soutenu, m'avez supplié de ne pas passer à l'acte lorsque j'ai tiré la sonnette d'alarme ? Comment ne pas oublier ce premier janvier 2005, où j'étais à deux doigts de quitter ce monde, et en même temps à deux doigts de passer à l'acte. Vous avez été présents, vous m'avez aimé, vous avez prié, vous avez intercédé. Je garde vos prénoms dans mon coeurs à jamais et vous confie au Seigneur.

Merci pour votre présence, merci pour vos prières, vos messages qui m'ont évité de faire la plus grosse connerie de ma vie. 

Je veux maintenant du haut de mes 21 ans, simplement te dire, à toi, qui connaît un proche homosexuel: ton enfant, ton frère, ta soeur, un ami: aime-le et aide-le.

Aime le pour ce qu'il est, soutiens-le, fais-le grandir, accueille-le. Compatis. Sois comme le Christ avec Lui. Il n'y est pour rien dans tout ce qu'il vit. Il subit ce qu'il vit, Il en souffre certainement. Il est enfant de Dieu comme toi, appelés à

la Sainteté comme toi, il porte sa croix comme toi. Il est bien-aimé de Dieu comme toi, et en Lui, comme toi il y a le Christ.

Par amour pour lui, n'acceptes-rien de son homosexualité, mais accepte et panse sa blessure.

22 février 2006

"Baiser à tout prix !"

J'ai longtemps cru être possédé par le démon. Dès le matin, j'avais cette pulsion en moi, et cela durant toute ma journée, la nuit même. Je ne calcule pas le nombre de nuits où j'ai pu être insomniaque à cause de cela..."Et si j'essayais ? " "Et si je découvrais le bonheur dans mon homosexualité ?" Je n'étais plus libre, incapable d'enlever cette idée de la tête, totalement dépendant de cette pulsion. Mais heureusement, l'éducation,  et surtout l'immense grâce du Seigneur m'ont évité de passer un jour à l'acte. J'ai été particulièrement préservé par Jésus et j'en rends grâce.

 

Comment ne pas penser à toi mon plus grand frère dans le Christ ? En écrivant ces quelques lignes, qui pour toi, vont certainement te rappeler cette blessure que tu as connu. Je te le redis: rien n'est impossible à Dieu. Le Seigneur a permis que tu fasses ce faux pas, c'est qu'il y a une raison. Toujours un mal pour un plus grand bien !

 

Pendant ces trois années, j'ai pensé qu'il s'agissait de pulsions absolument incontrôlables, irréverssibles, comme on peut le faire croire à travers toute cette presse, tous ces lobbies gays: "il faut s'assumer, on se sent mieux après. Les vrais homos sont ceux qui s'assument et en sont heurex. S'il y a des homos tristes c'est qu'ils ne s'assument pas." Tu parles ! Quel mensonge ! Le premier acte sexuel  laisse souvent dans l'esprit et l'affectivité une marque qui restera à vie, comme un tatouage. (mais là où le pécha abonde, la grâce surabonde...)

Pour en avoir parler avec beaucoup de jeunes, on se sent terriblement blessé, sali, souillé: on entre dans la culpabilisation, le dégoût de soi, on a le désir de n'en parler à personne, de garder profondément enfoui cette blessure.

Et parralèlement, on ressent le dégoût et le désir de ne plus recommencer, mêlé au désir d'aller voir ailleurs, de faire de nouvelles expériences, de retrouver cette sensation qui fut  bonne que quelques secondes. Rechercher l'accomplissement de cette pulsion.

 
J'ai eu cette immense grâce de ne jamais passer à l'acte (et Dieu sait si j'en ai été tenté ), alors, toi qui hésites et lis ces pages je t'en supplie: ne tombes pas dans le panneau. Prie

la Vierge Marie

dès que tu es tenté pour qu'elle te protège et te délivre des tentations.

Non, ce n'est pas le fait de "passer à l'acte" qui te fera voir si oui ou non tu es homosexuel, bien au contraire. Tu risques d'en être marqué à vie. Il y a tant de jeunes enfants violés à l'âge de 11 ans, qui deviennent homosexuels à cause de cette profonde blessure.

Cette première expérience sexuelle risque de conditionner ta vie. Rien que les blessures nous orientent pour quelques années alors :comment veux-tu qu'un rapport homosexuel ne te marque pas ?

Tu risques de te bousiller, toi et ton "ami". Une fois commencé,c'est dur de ne pas retomber, et mon cher frère dans le Christ, peut en témoigner. Je t'en prie: ne commence pas. Plus tu chutes, plus se relever est dur. Dur mais pas impossible.

Mais un Saint n'est pas celui qui ne tombe pas, mais celui qui se relève, avec la grâce de Dieu, car sans Lui, rien n'est possible.

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22 février 2006

Je me découvre...

En troisième, progressivement, j'ai commencé à me découvrir homosexuel. Quel choc. C'était la chose la pire qui pouvait m'arriver, la pire catastrophe pour une "famille BCBG" .Je me rends compte que je ne suis pas attiré, comme tous mes amis par une femme mais par un homme, que je recherche la compagnie des hommes... Je ne dis rien, n'en parle surtout à personne, et vit dans l'inquiétude.

Lorsque j'ai compris ce qu'il se passait dans mon coeur, dans mon être, j'ai été totalement pertrurbé, destabilisé, je me sentais anormal. J'avais un profond sentiment de dégoût pour moi-même. Et à partir de ce moment, surgit un grand moment de solitude, de questionnements à ne plus en finir. 3 ans de silence, 3 ans de souffrances cachées, pour arriver à une immense délivrance que jamais je n'avais espérer auparavant.

 

D'inombrables questions m'ont envahis l'esprit : "Suis-je pécheur ? Pourquoi le Seigneur me punit ? Pourrai-je un jour parler de cela à un prêtre ? Trouverai-je une communauté religieuse où je serai bien accueilli ? Pourrai-je le dire à mes parents un jour ? Comment le leur faire comprendre ? Pourrai-je me marier , Pourrai-je avoir des enfants ? Serai-je exclu de ma famille ? Comment vont me regarder les autres lorsqu'ils le sauront ? Pourquoi moi ? Pourquoi cette homosexualité ? Quelles en sont les causes ? Vais-je rester homosexuel toute ma vie ?" Pourquoi, pourquoi et pourquoi ???? Que des questions qui trouveront réponse en Dieu seul me disai-je à l'époque, et je n'avais pas tort...

 

Pendant trois ans, je me sentais mal dans ma peau, je me sentais écrasé, étouffé par cette tendance homosexuelle. Je me sentais seul, seul, seul. Je culpabilise, je pense au suicide, je me déteste et je pleure...Et par dessus tout, on me répetait Dieu est Amour, Dieu est Amour...Dur dur d'y croire...Mais maintenant, je veux te le dire à Toi qui lit ces pages : Dieu est Amour.Il veut ton bonheur

"Dieu est Amour ? Si tel est le cas, je vais le chercher et Il va me le montrer !" Le Seigneur aime bien ce genre de phrases, Il aime bien les gens qui lui lancent des défis, car Lui, Il répond ! Et Il répond fortement...

22 février 2006

A toi qui es touché, voire, meurtri par ta tendance homosexuelle.

 

Ma tendance homosexuelle, je l'ai longtemps ressentie comme une humiliation, comme une punition de Dieu. J'ai toujours refusé de l'admettre bien qu'elle me sautait aux yeux. J'en ai souffert comme une maladie que je croyais incurable et qu'il fallait garder secrète.

 

Ce blog s'adresse à toi, qui peut souffrir de ta tendance homosexuelle, à toi qui connait un proche, un frère, une soeur, un ami homosexuel(lle). Je te livre mon témoignage. Témoignage qui se veut d'espérance, d'amour. L'Amour si beau, mais si fragile. L'Amour qui m'a manqué, mais l'Amour qui déborde dans mon coeur depuis les JMJ de Koln.

 

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L'action de Dieu dans ma Vie !
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